
Elections au CIO - Sept candidats pour succéder à Thomas Bach à la présidence jeudi

L'Allemand ne peut plus se représenter après avoir rempli le maximum de deux mandats, le premier de huit et le second de quatre ans. Il dit quitter son poste "très détendu", estimant être "en paix" avec lui-même après avoir "donné" à l'olympisme.
Si le Bavarois de 71 ans passera officiellement la main le 23 juin, son successeur, le 10e président de l'histoire, sera connu jeudi à l'issue d'une élection qui n'a jamais vu autant de candidats postuler en 130 ans d'existence.
Le Britannique Sebastian Coe, l'Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior et la Zimbabwéenne Kirsty Coventry sont peut-être les principaux favoris. Le Français David Lappartient, le Japonais Morinari Watanabe, le Suédois Johan Eliasch et le Prince jordanien Feisal Al Hussein défendront leur chance lors de cette 144e Session du CIO.
Pour chacun des trois principaux candidats, ce serait un choix historique. Le père de Samaranch a été président du CIO de 1980 à 2001. Jamais auparavant un fils n'avait suivi les traces de son père à ce poste. L'ancien athlète de haut niveau, Sebastien Coe, 68 ans, deviendrait le premier Britannique à diriger l'organisation basée à Lausanne. L'ancienne nageuse Coventry serait, à 41 ans, la plus jeune présidente du Mouvement olympique, la première femme et la première Africaine.
Une majorité absolue (100 voix ou plus des membres du CIO) est nécessaire pour être élu. Plusieurs tours seront vraisemblablement nécessaires. Le moins bon score est éliminé à chaque tour.
Le processus électoral doit commencer à 16h00 selon le programme initial.
Côté belge, Pierre-Olivier Beckers, ancien président du COIB, le Comité Olympique et interfédéral belge, est candidat unique à la vice-présidence du CIO.
