Tour de France - Quelques rares opportunités pour les seconds couteaux entre Barcelone et Paris

Une fois n'est pas coutume, la Grande Boucle débutera par un contre-la-montre par équipes qui n'a plus figuré à son programme depuis 2019. La 2e étape, avec une seconde moitié vallonnée, permettra aux puncheurs de s'exprimer dans les rues de la ville catalane.

Après une parenthèse en faveur des sprinteurs, la 4e étape arrivera peut-être trop tôt pour que les baroudeurs puissent s'envoler, malgré un profil favorable de Carcassonne à Foix. Ils pourraient toutefois bénéficier d'un ticket de sortie à la veille du jour de repos, lors de la 9e étape, avec 185 kilomètres de Malemort à Ussel comptant 3.300 m de dénivelé mais pas de difficulté majeure.

Le tracé de la 13e étape, la plus longue du Tour de France 2026 avec 205 bornes au programme, semble dessiné pour une échappée avec une bataille sur les pentes du Ballon d'Alsace, ultime difficulté avant la descente vers Belfort.

Il faudra ensuite rentrer dans le rang pour les attaquants du peloton, négligés par le profil de la dernière partie du Tour. Les rouleurs seront probablement surclassés par les grimpeurs sur l'unique contre-la-montre individuel au Lac Léman (16e étape), avec la côte de Larringes (9,7 km à 4,3%) comme rampe de lancement.

L'ultime opportunité, la plus prestigieuse, se présentera lors de la dernière étape. La Grande Boucle retrouvera Montmartre pour une triple ascension de la rue Lepic qui mettra les puncheurs à l'avant-plan. Il faudra tenir bon face aux plus ambitieux sprinteurs, toutefois, puisque 16 kilomètres sépareront l'ultime sommet de la ligne d'arrivée sur les Champs-Élysées.