
Mohammed Ben Sulayem réélu à la tête de la Fédération internationale de l'automobile

La Suissesse Laura Villars, empêchée de postuler à la présidence de la FIA, a assigné fin octobre l'instance en justice pour contester les règles du scrutin, qui ont interdit selon elle à tout opposant à Ben Sulayem, de se présenter. Le tribunal judiciaire de Paris, qui a été saisi de l'affaire, n'a pas suspendu la tenue de l'élection mais a ordonné un procès pour examiner le processus électoral qui se tiendra à partir du 16 février 2026.
Pour son premier mandat, Mohammed Ben Sulayem avait axé sa campagne sur la modernisation de la FIA et davantage de transparence. Il promettait un audit externe sur la gouvernance, une évaluation des finances et la mise en place de rapports budgétaires et financiers.
Sous son ère, l'instance qui règlemente entre autres les dhampionnats du monde de Formule 1, des rallyes (WRC) ou encore d'endurance (WEC) est passée d'un déficit de 24 millions d'euros en 2021 à un bénéfice de 4,7 millions en 2024.
Son mandat a toutefois été marqué par plusieurs controverses: Ben Sulayem a été accusé d'avoir tenté d'influer sur les Grands Prix de Las Vegas et d'Arabie saoudite en 2023, avant d'être blanchi par le Comité d'éthique de la FIA.
Il a aussi suscité la colère des pilotes de F1 et de rallye après l'imposition de fortes amendes pour propos grossiers, mesure qu'il a finalement assouplie.
L'Émirati divise jusque dans son propre camp puisqu'en avril dernier, Robert Reid, son vice-président chargé du sport et proche allié, a démissionné en dénonçant un manque de transparence.



