
Le CIO va prendre "une décision très claire" de protection du sport féminin

L'une des premières mesures prises par celle qui a succédé à Thomas Bach à la présidence en juin dernier a été d'annoncer la création d'un groupe de travail chargé d'étudier les meilleurs moyens de protéger la catégorie féminine.
Le mois dernier, il a été rapporté que les athlètes nés de sexe masculin et ceux présentant des différences de développement sexuel (DSD) seraient exclus des catégories féminines dans tous les sports olympiques, après que le groupe de travail a pris connaissance des conclusions d'une première étude menée par la directrice médicale et scientifique de l'organisation, le Dr Jane Thornton.
Au moment de la publication de ces informations, le CIO a déclaré qu'aucune décision n'avait été prise. Mercredi, Kristy Coventry a déclaré: "j'ai bon espoir que dans les deux prochains mois, et certainement au cours du premier trimestre de l'année prochaine, nous aurons une décision très claire et une voie à suivre."
"Nous ferons de notre mieux pour garantir que lorsque nous parlons de la catégorie féminine, nous la protégeons, et nous le faisons de la manière la plus équitable possible, en trouvant un consensus auquel tout le monde puisse au moins croire et adhérer".
Le CIO s'est retrouvé au centre d'une controverse lors des JO de Paris, lorsque deux boxeuses disqualifiées lors d'un précédent championnat du monde pour ne pas avoir satisfait aux critères d'éligibilité liés au sexe, Imane Khelif et Lin Yu-ting, ont remporté la médaille d'or.
Le président américain Donald Trump a signé en février un décret interdisant aux athlètes transgenres de concourir dans les épreuves féminines et veut l'appliquer aux JO de Los Angeles en 2028.



