WNBA - Toujours pas d'accord pour une nouvelle convention, la date limite reportée au 9 janvier

La date limite pour trouver un accord expirait dimanche soir, mais a été repoussée au 9 janvier, ont annoncé les deux parties qui ne parviennent pas à s'entendre sur une revalorisation substantielle des contrats.

C'est la deuxième fois que les négociations se poursuivent au-delà d'une date limite, fixée dans un premier temps au 31 octobre après la dénonciation de la précédente convention devant s'étaler jusqu'en 2027.

L'été dernier, Emma Meesseman, Julie Allemand et Julie Vanloo avaient disputé, tout ou en partie, la saison WNBA et envisagent de retourner aux États-Unis ces prochaines années.

L'association des joueuses est sortie de cette convention en raison de la nouvelle donne financière de la WNBA qui va obtenir 200 millions de dollars par an de droits TV. Les joueuses veulent une revalorisation proportionnelle de leurs salaires et une meilleure répartition.

La dernière proposition de la WNBA d'un salaire maximum d'1,1 million de dollars et minimum de 220.000 dollars n'a pas satisfait la WNBPA. Les salaires pour la saison 2025 s'échelonnait entre un maximum de 249.244 dollars et 66.079 dollars selon des rapports d'ESPN, la chaîne de télévision américaine.

L'association des joueuses revendique notamment un système de 'salary cap' qui évoluerait en fonction de la croissance économique de la Ligue, comme en NBA.

L'enjeu est de taille d'autant qu'une compétition a vu le jour depuis l'an dernier, mise sur pied par des joueuses, dont Breanna Stewart, la Unrivaled League, un basket en 3X3 sur tout-terrain, rémunérateur.

Alors aussi qu'un projet est déjà bien avancé avec la signature de plusieurs joueuses, celui d'une ligue dissidente "Project B" soutenue notamment par un fonds saoudien et LeBron James, nettement plus rémunératrice celle-là.