
Tour de France - Les sprinteurs n'ont pas été oubliés sur le parcours de la 113e édition

Il faudra probablement attendre la 5e étape pour voir les sprinteurs jouer les premiers rôles. De Lannemezan à Pau, aucune difficulté n'est répertoriée sur un tracé de 158 kilomètres. La ville d'arrivée rappellera de bons souvenirs à Jasper Philipsen, qui y avait levé les bras en 2024.
Deux jours plus tard, les plus rapides se donneront rendez-vous pour la 7e étape à Bordeaux, où Philipsen avait également décroché la victoire en 2023. Il y aura peu voire pas de pièges pour les sprinteurs sur les 175 kilomètres au départ d'Hagetmau. Le tapis rouge leur sera encore déroulé lors de la 8e étape, avec un parcours de 182 km en Dordogne de Périgueux à Bergerac où le dénivelé positif ne dépassera par les 1.150 mètres.
En deuxième semaine, les 11e et 12e étapes offriront deux nouvelles opportunités. Le 15 juillet, le peloton parcourra 161 kilomètres de Vichy à Nevers. Un sprint massif semble écrit, de même que le lendemain entre le circuit de Magny-Cours et Chalon-sur-Saône (181 kilomètres) malgré la côte de Montagny-lès-Buxy (2,6 km à 4,3%) sur le parcours.
Une arrivée inédite à Voiron, lors de la 17e étape, sera la dernière chance des sprinteurs avant Paris, après 175 kilomètres depuis Chambéry. Enfin, ils pourraient reprendre leur règne sur les Champs-Élysées, malgré la réintégration de la triple ascension de la rue Lepic à Montmartre. La dernière montée aura en effet lieu à 15 kilomètres du terme plutôt qu'à 6, comme c'était le cas en 2025 lorsque Wout van Aert avait triomphé.



