
Super Ligue - Un tribunal confirme "l'abus de position dominante de l'UEFA", le Real demande réparation

"L'UEFA et la FIFA ont abusé de leur position dominante (...) en s'attribuant le pouvoir discrétionnaire d'interdire la participation (des clubs européens, NDLR) à des compétitions alternatives", détaille le parquet dans un document judiciaire consulté par l'AFP confirmant la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) en 2023.
Dans un communiqué publié dans la foulée, le Real Madrid s'est félicité de la décision de la Cour d'Appel de Madrid et a annoncé qu'il allait demander "réparation pour les graves préjudices subis par le club".
L'European Superleague Company, société montée afin de bâtir la Super Ligue, avait saisi le tribunal de commerce de Madrid en Espagne d'une action contre la FIFA et l'UEFA. La CJUE avait ensuite été interrogée par ledit tribunal, qui avait des doutes quant à la position de monopole de la FIFA et de l'UEFA sur le marché des compétitions footballistiques et l'exploitation des droits médiatiques, jugée contraire au droit de l'Union européenne par l'European Superleague Company.
La CJUE a constaté que ces activités étaient d'ordre économique et qu'elles devaient "respecter les règles de concurrence ainsi que les libertés de circulation". Elle a ensuite jugé que "la FIFA et l'UEFA se trouvaient en situation d'abus de position dominante" car leurs pouvoirs n'étaient pas encadrés par des critères en assurant "le caractère transparent, objectif, non discriminatoire et proportionné".



