
Jupiler Pro League - Le Conseil disciplinaire poursuit le débat sur la liberté d'expression des entraîneurs

Hasi avait proféré des vulgarités à l'égard des hommes en noir lorsque son club de Malines avait été contraint au partage contre La Gantoise (3-3) le 7 février dernier. Coleman avait expliqué le Club de Bruges n'avait "pas besoin d'aide" pour battre OHL (1-0) le lendemain, et Kuyt estimait que "les arbitres ne connaissaient pas assez le football" et que le Beerschot avait été "désavantagé" lorsqu'il s'était incliné devant La Gantoise (3-2), le 16 février.
Le parquet fédéral de l'Union belge de football (URBSFA) a estimé que les entraîneurs étaient allé trop loin en tenant de tels discours, qui insultaient ou remettaient en cause l'intégrité des arbitres. Il a donc fait appel après que les trois hommes ont été acquittés en "première instance" par le Comité disciplinaire lors de leurs audiences respectives.
Alors que le Comité a invoqué la liberté d'expression pour rendre sa décision, le procureur fédéral Ebe Verhaegen s'est interrogé sur l'utilité de telles remarques pour le monde du football. Dans sa plaidoirie en faveur de Dirk Kuyt, l'avocat Walter Damen s'est demandé vendredi si "le monde du football avait intérêt à museler les entraîneurs", et de leur interdire toute émotion après match.
Le Conseil disciplinaire se prononcera la semaine prochaine, et sa décision permettra également de tracer la ligne directrice pour les prochains événements. Il y a lieu de décider dans quelle mesure les entraîneurs seront autorisés à exprimer leurs sentiments après les matchs.
