
Euro de hockey - Les Red Panthers restent "un peu sur leur faim", selon Ambre Ballenghien

"Cela nous a pris un peu de temps de nous mettre dedans", a analysé Ballenghien. "La deuxième mi-temps, on était plus dominantes, mais au final, c'est 2-2, ce n'est qu'un point et on venait ici pour les trois points." Pour Ballenghien, ce partage est "un peu frustrant" car les Panthers ont eu les occasions pour s'imposer. "Je n'aime pas ne pas gagner, surtout quand on a tout ce qu'il faut pour gagner. Mais on ne va pas rester là-dessus, on va tirer les leçons pour la suite."
Ballenghien pointe notamment un besoin d'être "plus dures" dans les duels, tant offensivement que défensivement, et des balles "perdues trop vite" par les Panthers alors qu'elles en ont récupéré beaucoup.
L'attaquante de la Gantoise souligne que les débuts dans un grand tournoi sont souvent piégeux. "L'entame d'un tournoi, tu la sens toujours, peu importe c'est ton quantième tournoi. Tu sens le stress et l'excitation en même temps, ce qui fait que nos contrôles ne sont pas directement bien, nos connexions non plus. Il faut grandir dans le tournoi, monter en puissance. Cela doit être notre base et il faut aller chercher un cran plus haut."
Le calendrier a réservé aux Panthers, troisièmes au classement mondial, les deux adversaires les plus difficiles, l'Espagne (FIH 7) et l'Angleterre (FIH 8) lors des deux premières journées. "C'est sûr, on joue directement deux matchs super importants contre de bonnes adversaires. Mais au moins, on voit qu'on est directement dedans et que si on n'est pas directement tranchantes, les matchs sont difficiles", a confié Ballenghien.
