
Euro de cyclisme - Evenepoel attend dimanche avec impatience: "Peut-être encore plus difficile que le Rwanda"

"Ce seront les jambes qui parleront", a dit Evenepoel, qui a reconnu le parcours jeudi. "Trois fois cette longue ascension, cela fait une heure de montée. Une vraie montée de col. Et en plus, il y a six fois une côte du type de La Redoute. C'est très exigeant. Globalement, c'est peut-être encore plus dur que les Mondiaux au Rwanda, et plus proche d'une classique."
Le grand favori, Tadej Pogacar, a prédit qu'il n'y aurait probablement pas d'attaque dès le début de la course, comme aux Mondiaux. "La première partie de la course est plus facile, cela change un peu la dynamique", confirme Evenepoel. "Mais je m'attends à ce qu'il y ait déjà du mouvement après deux des tours comprenant la longue montée. Cela peut être dangereux. Il faudra déjà être vigilant."
Le champion du monde slovène Tadej Pogacar reste une nouvelle fois l'homme à battre. La Belgique peut toutefois aligner une équipe solide. "Le collectif est toujours important. Pour le placement, par exemple. Ici, c'est encore plus crucial. Mais dans le final, ce sera de toute façon plus un affrontement homme contre homme."
En plus de Pogacar, Evenepoel cite également Joao Almeida et Juan Ayuso comme dangereux, et il est "curieux" de voir ce que fera le vainqueur de la Vuelta, Jonas Vingegaard, pour beaucoup une grande inconnue. "Il n'a encore jamais vraiment brillé sur des courses d'un jour, donc on ne sait pas à quel niveau il sera. Mais une chose est claire : s'il est ici, c'est qu'il se sent prêt à courir et à essayer de gagner."
