
Championnats du monde de boxe - Les Françaises privées de Mondiaux pour un retard des résultats des tests de féminité

Près d'un an après la vive polémique des Jeux de Paris concernant la féminité des boxeuses algérienne Imane Khelif et taïwanaise Lin Yu-ting, la nouvelle fédération internationale World Boxing avait annoncé fin mai sa décision de rendre obligatoires les tests de féminité. Khelif a contesté cette obligation devant le Tribunal arbitral du sport, mais ne participera donc pas aux Mondiaux de Liverpool, pas plus que Lin.
Ces tests étant interdits en France sauf sous certaines conditions très encadrées, la fédération française a expliqué n'avoir pu les réaliser qu'à son arrivée en Grande-Bretagne. "Or, malgré les garanties réitérées par World Boxing, le laboratoire, qu'elle nous avait elle-même recommandé (...) n'a pas été en mesure de nous livrer les résultats des examens dans les temps."
L'instance tricolore s'est toutefois défendue de toute négligence. "Ce dysfonctionnement, qui porte un préjudice notoire à nos athlètes, n'est aucunement imputable à la Fédération française", écrit-elle.
Chloé Rasquart (-60 kg) et Oshin Derieuw (-65 kg) sont les deux représentantes féminines belges présentes à Liverpool. Chez les messieurs, Amir Mohammadi (-55 kg), Rasul Tisayev (-65 kg), Jonathan Oniemba Kenge (-70 kg), Hamza Sriri (-75 kg), Oussama El Moussaoui (-80 kg) et Sinembio Aythan-Idris Leganase (-85 kg) sont présents sur les bords de la Mersey pour porter les couleurs de la Belgique.
